Association des Parcs et Jardins de Bretagne

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Que savez-vous sur le m-tourisme ? (4)Les outils de médiation mis en scène par les applications

In nouvelles technologies on 29 mars 2016 at 808 20

Afin de compléter cet état des lieux et de se projeter vers le futur, entrons dans les différentes possibilités offertes par les applications : géolocalisation, réalité augmentée… Selon la complexité des applications plusieurs des fonctions présentées ci-dessous seront présentes.

Avant de commencer voici les 398 application mobiles muséales et patrimoniales en France au 28 novembre 2015 :  http://www.club-innovation-culture.fr/applications-mobiles-museales-patrimoniales-et-culturelles-en-france-2/ 

La géolocalisation. Elle fonctionne la plupart du temps grâce à la détection de réseaux GPS, et plus occasionnellement de réseaux Wifi ou d’antennes relais du réseau de téléphonie mobile, selon trois modes : la géolocalisation active qui demande la participation de l’usager. Celui-ci communique sa position à un moment déterminé ou choisi d’être géolocalisé en permanence ; la géolocalisation passive qui consiste à activer la latitude du smartphone afin d’enregistrer les déplacements des usagers ; le geofencing qui permet à l’utilisateur de choisir une zone où il aimerait être localisé.

Une attention particulière doit être portée pour l’orientation inter-POI qui permet d’aller de point d’intérêt en point d’intérêt et qui est particulièrement adapté au parcours en extérieur tels que les jardins.

La réalité augmentée (RA). Il s’agit de combiner le monde réel avec des données virtuel, dans un environnement en 3D avec une ajustement des données en temps réel. Une grande partie du traitement va consister à ajuster le réel et le virtuel. Ainsi les éléments virtuels se superposeront au réel et l’utilisateur sera plongé dans un environnement mixte parfaitement vraisemblable.

http://www.loria.fr/~gsimon/ra/

L’application Couvent des Jacobins (Rennes) est un bon exemple. Elle permet de découvrir l’architecture future de ce centre de congrès inaugurée prochainement. Elle est gratuite sur App Store.

Audio-vidéo guide. C’est une application ou partie d’une application fonctionnant à la manière d’un audio-guide traditionnel.

Les jeux. Grâce à la technologie des applications, il est possible de créer un jeu de piste à travers toute une région, pour adulte ou enfant. Une grande variété de jeux : quizz, QCM, photo à légender, énigmes…Avec la possibilité de cumuler des points ou de « donner sa langue au chat » pour progresser dans le jeu.

l’accompagnement musical

les vidéos

Une intéressante analyse critique des applications « culturelles » : http://histoiredeson.over-blog.com/2015/02/outils-numeriques-de-visite-equilibrer-technologie-et-contenu.html-

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Que savez-vous sur le m-tourisme ? (3) Les applications

In Législation on 10 mars 2016 at 808 00

Alors que l’APJB s’apprête à lancer une application intitulée Parcs et Jardins de Bretagne il est temps de présenter l’usage touristique de ces produits de plus en plus nombreux. En avant-propos il est indispensable de préciser que ces applications sont des outils touristiques et sont donc pour la grande majorité d’entre elles en téléchargement gratuit pour les usagers.

1- Les applications mobiles de guides touristiques

L’application  Michelin Voyage est gratuite. Comme le guide Michelin papier, elle existe pour 85 pays et des centaines de villes. Les sites touristiques sont présentés avec leurs étoiles et le système de géolocalisation est activable. Il existe également des variantes avec notamment l’application Michelin Restaurants.

Le Petit Futé possède aussi son application qui reproduit en totalité le guide papier avec des fonctions nouvelles dues au support numérique. L’application se décline comme pour le guide papier en régions et pays.

2- Les circuits de visite

Les acteurs locaux du tourisme commencent à mettre en place des circuits de visite sur un territoire défini, plus ou moins étendu.

Et les choses se compliquent car s’il n’est pas trop difficile de connaitre les sites, les moteurs de recherche par mots clés étant très efficients, il est difficiles de connaître toutes les applications concernant une région. La région Aquitaine a eu l’idée de mettre en ligne un répertoire permettant en un coup d’œil de visualiser les QR codes de 10 applications portant sur le territoire. Ensuite, une description des applications permet de faire son choix.

http://www.aquitaine-bordeaux.fr/102-tous-les-services-mobiles.html

Voici une sélection de quelques applications bretonnes

Brad in Haute Bretagne ©: guide touristique, quizz, chasse au trésor. 250 monuments géo localisés.

Finistère Tourisme©

– Bouger en Bretagne : agenda des loisirs avec géo localisation (événements, sites à visiter, bons plans).

Geo coaching en Haute- Bretagne© : une chasse aux trésors sur 10 thématiques. 88 parcours sont présentés.

L’art dans les chapelles© (région de Pontivy) : fiche descriptive de la chapelle, présentation de l’oeuvre et commentaire de l’artiste

Raidigma©, sur laquelle figurera l’onglet APJB, permettra de géolocaliser les parcs et jardins ayant désiré adhérer à cette application.

3- Les visites d’un site

Mais il faut bien avoir en tête que comme tout outil de communication, l’application a un coût. Celui-ci est plus ou moins élevé selon que l’on adhère à un circuit ou que l’on possède son application propre. Actuellement le nombre de sites ayant sa propre application est donc très limité. On peut citer en Bretagne, le Jardin floral de Haute-Bretagne, le château de la Bourbansais, le Mont-Saint-Michel. Mais ce n’est pas réellement une application individuelle puisque ces 3 parcours de site se téléchargent sous le nom de Raidigma© et possèdent ensuite une entrée propre. Alors que celle concernant Les jardins de Versailles se nomme Jardins de Versailles©, celle permettant de visiter les plages du débarquement, Arromanches 1944©….

Les possibilités pour faire figurer son parc ou jardin sur une ou des application(s) sont donc multiples. Il convient donc de partir en repérage et d’étudier les pour et les contre de chaque possibilité ainsi que les coûts. Et surtout, il est essentiel de COMMUNIQUER. L’application Arromanches 1944©, application commandée par la région Basse-Normandie, n’a pas donné lieu à une campagne de publicité et malgré le fait qu’elle et reçu le prix innovation 2014 décernée par l’Organisation Mondiale du Tourisme, elle a été très peu téléchargée.

NB : les exemples donnés dans cet article n’ont pas été testés par la rédaction. Il convient donc de se renseigner sur leur qualité avant tout téléchargement. Le reproche le plus fréquemment exprimé semble être la lenteur du téléchargement initial et lors d’une utilisation sur le terrain.

Un bon résumé de cet article, à travers ce qui se fait en Alsace http://www.tourisme67.com/espace-presse/pdf/dp-mtourisme-avr-2012.pdf

 

Que savez-vous sur le m-tourisme ? (2) Les sites internet

In nouvelles technologies on 3 mars 2016 at 808 00

Visibles à domicile, pour la préparation du voyage, ils se trouvent selon deux modes.

– les mots-clés donnés au moteur de recherche.

– la chaîne de liens : il est important de donner l’adresse de son site au plus grand nombre de prestataires du tourisme, aux bloggeurs… car les liens qu’ils mettent sur leur site sont une autre voix d’accès.

Comment trouver un jardin ouvert au public en Bretagne ?

 – le site de l’APJB, recense tous les parcs bretons adhérents à l’association et ouverts au public. Chaque fiche de parc permet d’accéder au site particulier.

le site du CPJF recense tous les parcs et jardins de France avec une fiche par parc.

site du CRT Bretagne possède un onglet : Parcs et Jardins qui  envoie directement sur le site de l’APJB

Le site des CDT ( Finistère, Morbihan, Côtes d’Armor et Ille et Vilaine) donne les adresses des sites cotisants. La liste qu’il présente n’est donc pas exhaustive, tout comme la liste que peut présenter les sites d’offices de tourisme locaux.

Il ne faut donc pas oublier qu’un site Internet est un outil de communication qui demande un investissement pour sa conception et son maintien sur la toile. S’il paraît évident que l’on paye pour créer son propre site (à moins d’avoir des connaissances en informatique et en communication), il ne faut pas oublier que pour figurer sur les sites des autres (tels que le CDT), il faut cotiser. Ces cotisations sont annuelles et le tarif varie selon les organismes. C’est donc un choix personnel pour les propriétaires de jardins. Mais attention ! Si il y a quelques années, les brochures papier cohabitaient à côté des sites internet, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Certains institutionnels, comme le CRT, ont fait le choix de ne plus avoir de brochure papier. Donc il faut vraiment réfléchir cette évolution inéluctable vers la fin du papier car comme nous allons le voir dans l’article (3), le guide Michelin, existe en version papier mais aussi en application numérique…alors ?

Par conséquent, lorsque l’on prépare son voyage sur Internet, on n’a pas forcément connaissance de TOUS les parcs ouverts au public (même le site de l’APJB est limité puisque seuls les adhérents à l’association en font partie). Une bonne signalisation sur le terrain ainsi que la distribution de flyers est donc, dans ce cas au moins indispensable.